Cet alcool synthétique garanti sans gueule de bois ni dommages pour le foie sera sur le marché

Bonne nouvelle pour nous ! enfin des vacances pour notre foie ! 😂😂😂



L’alcool synthétique, nommé Alcarelle, a été créé par le professeur David Nutt - qui pense que cela changera la consommation d’alcool une fois qu’il sera réglementé.

Nutt, qui travaillait auparavant comme conseiller principal du gouvernement en matière de drogue avant de perdre son emploi après avoir prétendu que l’ecstasy et le LSD étaient moins dangereux que l’alcool, a créé la molécule de remplacement de l’alcool «alcosynth» avec son partenaire, David Orren.

Selon Nutt, il avait inventé l'alcool de synthèse après avoir découvert un antidote à l'alcool en 1983, alors qu'il était encore doctorant.

«J'étudiais les effets de l'alcool sur le système Gaba», a-t-il déclaré au Guardian. Bien que Nutt ait compris que l'antidote était trop dangereux, il a décidé de continuer à étudier les récepteurs Gaba et leur réaction sous l'influence de l'alcool.

Avec l'alcosynth, Nutt affirme pouvoir identifier les récepteurs Gaba qui induisent la sensation de malaise tout en évitant les récepteurs qui entraînent des effets secondaires indésirables tels que des maux de tête.

«Nous savons où l’alcool a ses« bons »effets et de« mauvais »effets, et quels récepteurs en sont les médiateurs - Gaba, le glutamate et d’autres récepteurs tels que la sérotonine et la dopamine», at-il déclaré. "Les effets de l'alcool sont compliqués, mais… vous pouvez cibler les parties du cerveau que vous souhaitez cibler."

L’alcool synthétique autorisera également des modifications (vous pourrez choisir de ressentir les effets d’une boisson en soirée ou d’un verre lors d’un déjeuner entre collègues), mais vous ne pourrez pas vous enivrer.

Actuellement, seuls Nutt et les autres chercheurs du laboratoire ont essayé Alcarelle, qui n’a pas encore subi de tests de sécurité.

Cependant, les chercheurs ont élaboré un plan quinquennal aux côtés des scientifiques de l’alimentation pour réglementer la molécule en tant qu’additif ou ingrédient alimentaire.

La réglementation de l'ingrédient nécessitera de pouvoir démontrer qu'il ne «produit pas de toxicité comme l'alcool» et «n'a pas d'effets néfastes de l'alcool», selon Nutt.
 
Jonny Forsyth, analyste mondial des boissons, a déclaré au journal The Guardian qu’il existe une place pour Alcarelle si elle est réglementée, car "le secteur investit de plus en plus dans des solutions de remplacement pour l’alcool".

"Si la science est correcte et s'il est facile de masquer le goût, je pense que cela a de grandes chances", a-t-il déclaré.

Le scien­ti­fique affirme même que les consom­ma­teurs seront en mesure de doser leur degré d’ivresse, choi­sis­sant ainsi s’ils souhaitent être légè­re­ment enivrés ou très ivres. David Nutt se donne désor­mais 5 ans pour régle­men­ter la molé­cule, afin de la commer­cia­li­ser en tant qu’ad­di­tif, ou ingré­dient alimen­taire. Pour cela, il devra prou­ver que le produit « ne produit pas de toxi­cité comme l’al­cool » et « ne présente pas les effets pervers de l’al­cool ».