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    RESOLU

    Une Parisienne sur 3 ne pourrait pas être en couple avec un homme du 93


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    utilisateur
    Geo
    Posté le : 19 Décembre à 14:54
    14 589 vues

  • 0
    Sam
    Posté le : 19 Décembre à 15:32
    D’après l’Ifop, il existe un décalage entre le discours d’ouverture à la mixité sur le plan social, géographique ou ethnique des Parisiens et des Parisiennes et les faits.
    « Les Parisien(ne)s cultivent en matière sexuelle et conjugale une sociabilité de l’entre-soi qui favorise une forte endogamie géographique, sociale et culturelle », commente François Kraus.
    « Hommes blancs seulement », « pas de femmes africaines », « désolée, je n’aime pas les Asiates »… La multiplication des témoignages de victimes de préjugés raciaux sur les applis de rencontre « soulève de plus en plus la question des considérations raciales qui président aux choix des rencontres amoureuses », souligne l’Ifop. L’Institut français d’opinion publique a décidé de mener une enquête chez les habitants de Paris, sur le poids des origines et du lieu de résidence dans le choix du conjoint, intitulée Coucheriez-vous avec un mec du 9-3 ? et publiée ce mardi.

    « Comme pour leurs stratégies scolaires ou résidentielles, les choix conjugaux des Parisiens n’échappent pas à des rapports de domination de “classe” ou de “race” bien que ceux-ci restent masqués dans un discours qui vante une certaine ouverture aux principes de mixité sociale ou ethnique. Dans les faits, la plupart des habitants de la capitale limitent le recrutement de leur conjoint à Paris intra-muros, ce qui en exclut d’emblée les catégories populaires », note François Kraus, directeur du pôle politique de l’Ifop.

    Selon l’étude, si les discours des Parisiennes et Parisiens ont en effet tendance à valoriser une certaine ouverture à la mixité sur le plan social, géographique ou ethnique, celle-ci est, en réalité, peu pratiquée dans les faits. Ils sont 8 % à reconnaître que le lieu de résidence est un critère déterminant dans leur choix. Or, lorsqu’on demande aux habitants de la capitale actuellement en couple où résidait leur partenaire lorsqu’ils l’ont rencontré pour la première fois, ils sont plus des deux tiers (69 %) à indiquer que ce dernier résidait dans Paris intra-muros au moment des faits. Et cette forme d’endogamie s’avère plus fréquente dans les arrondissements aisés de l’Ouest que dans les arrondissements plus populaires de l’Est, soulève l’Ifop.
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