Un match de foot à l’origine de la propagation du Covid-19 en Europe ?

Le match de Ligue des champions entre l'Atalanta Bergame et Valence le mercredi 19 février a joué un rôle majeur dans la propagation du virus corona, soupçonne le médecin italien Fabiano Di Marco. Juste avant que l'Italie ne soit durement touchée, près de 45 000 spectateurs ont vu comment Atalanta avait remporté une victoire 4-1 sur Los Che à San Siro, Milan.

Hans Hateboer a ensuite marqué deux fois, Marten de Roon a également été sur le terrain pendant quatre-vingt-dix minutes et Jasper Cillessen s'est assis sur le banc. Quelques jours plus tard, les premières municipalités italiennes ont été isolées pour freiner l'épidémie de coronavirus. "Ce match à Milan était une bombe biologique, je ne peux pas dire le contraire", raconte Di Marco au Corriere della Sera. "Quarante mille habitants de Bergame en route pour Milan, en train, en bus ..."

Une hypothèse qui prend de l’ampleur…

D’après Fabiano Di Marco, le responsable du département pneumologie de l’hôpital Papa Giovanni XXIII de Bergame: « Mon point de vue : 40 000 Bergamasques se rendent à San Siro pour Atalanta-Valence le 19 février. En bus, en train, en voiture. Une bombe biologique… »

Le retour à Mestalla s'est finalement terminé sans public. Par la suite, plusieurs employés de Valence ont été testés positifs au coronavirus.

Les joueurs d'Atalanta ont dû rester chez eux à leur retour en Italie car ils étaient exposés à des contacts, a expliqué Marten de Roon.