Un durcissement des mesures de confinement semble inévitable

Le gouvernement se prépare ce lundi 23 mars à prolonger le confinement de la population au-delà de la date initiale de fin mars pour contrer l'épidémie de coronavirus, qui a fait au moins 674 morts en France, dont pour la première fois des médecins hospitaliers.

En France, le gouvernement se prépare, ce lundi 23 mars 2020, à prolonger le confinement de la population au-delà de fin mars pour contrer l’épidémie de coronavirus, qui a fait au moins 674 morts dans le pays.

Pour la Normandie, dimanche soir, l’Agence régionale de santé (ARS) indiquait que 9 personnes étaient décédées (8 hommes et 1 femme, avec un âge médian de 79 ans), depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas avérés dans la région est désormais de 462 (en sachant que toutes les personnes présentant des symptômes ne sont pas testées systématiquement).

- La surveillance du confinement a donné lieu à près d’1,8 million de contrôles policiers. 91 824 infractions pour non-respect des restrictions ont été relevées depuis mardi 17 mars. Les sanctions ont été durcies : les 135 € d’amende forfaitaire passent à 1 500 € en cas de récidive dans les 15 jours.

Et quatre violations dans les trente jours pourront valoir 3 700 € d’amende et six mois de prison. A Falaise (Calvados), quatre personnes ont été verbalisées pour « non-respect des règles de confinement », après avoir assisté à l’enterrement d’une de leurs proches, jeudi 19 mars. Dans la nuit du 19 au 20 mars, les gendarmes du Calvados ont dû sévir dans les secteurs de Vire, Bayeux et Falaise. A chaque fois pour des tapages nocturnes et non-respect des mesures de confinement. Des faits sanctionnés.

- Après quatre jours de débats intenses, le Parlement a adopté, hier, le projet de loi permettant l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » de deux mois face à l’épidémie, qui encadre la restriction des libertés publiques.