Les femmes qui avalent régulièrement le sperme de leur conjoint réduiraient les risques de subir une fausse-couche

Des chercheurs ont révélé que l'ingestion de s*p*e*r*m*e renforçait le système immunitaire de la femme enceinte et permettait ainsi à un bébé de grandir en bonne santé. On sait que le s*p*e*r*m*e contient des hormones et des protéines du mâle, ce qui pourrait être utile à la mère pour renforcer son système immunitaire et améliorer sa tolérance. Des scientifiques du centre médical universitaire de Leiden aux Pays-Bas ont testé leur théorie en comparant les antécédents de grossesse et les habitudes orales de 234 femmes.

L'étude a révélé que 73% des femmes du groupe sans fausse couche avaient régulièrement des relations orales et 57% de celles du groupe des fausses couches se livraient fréquemment à l'acte.

L'équipe de recherche a ajouté: «Les futures études chez les femmes présentant une fausse couche récurrente expliquée par des anomalies immunitaires devraient permettre de déterminer si l'exposition par voie orale au plasma séminal modifie effectivement le système immunitaire de la mère, entraînant davantage de naissances vivantes».

Le s*p*e*r*m*e pourrait être mieux absorbé par le système digestif que les couples essayant d’avoir des rapports non protégés pour tomber enceinte.

Selon la Harvard School of Public Health, les hommes qui passaient plus d’une heure et demie par semaine à faire de l’activité physique à l’extérieur avaient une concentration de s*p*e*r*m*e plus élevée de 42% par rapport à ceux qui ne passaient pas de temps à l’extérieur.

Une fausse couche est la mort naturelle d'un embryon avant qu'il ne puisse survivre de manière autonome. Elle est plus courante jusqu'à 20 semaines de grossesse.

Les médecins affirment que le fait d'éviter les drogues, l'alcool, les maladies infectieuses et les radiations peut réduire le risque de fausse couche.

Parmi les femmes qui se savent enceintes, le taux de fausse couche avoisine les 15%, mais on pense qu'il est plus élevé car beaucoup de femmes en sont atteintes sans le savoir.

L'étude a été publiée dans le Journal of Reproductive Immunology.