Une thérapeute affirme pouvoir guérir l’homosexualité avec un suppositoire

Une thérapeute koweïtienne opposé aux h*o*m*o*s*e*x*u*e*l*s a affirmé avoir inventé des suppositoires destinés à «soigner» l’h*o*m*o*s*e*x*u*a*l*i*t*é*, qu’elle aurait fondée sur la science et la «médecine prophétique».

La docteure Mariam Al-Sohel, qui a déjà exprimé son soutien à la thérapie de conversion, est apparue sur Scope TV en mars pour affirmer qu'elle avait mis au point un suppositoire pour enrayer les envies entre personnes du même s*e*x*e.

«J'ai découvert des suppositoires thérapeutiques qui limitent les pulsions des garçons du troisième s*e*x*e [ceux qui éprouvent de l'attirance envers le même s*e*x*e], ainsi que du quatrième s*e*x*e*, qui sont les l*e*s*b*i*e*n*n*e*s », a déclaré Al-Sohel. "Ils ont des pulsions excessives."

Al-Sohel affirme que ces pulsions proviennent d'un ver a*na*l qui se nourrit de s*p*e*r*m*e, contracté par une personne après avoir été agressée. Elle dit que ses suppositoires guérissent ces pulsions en tuant le ver, rapporte le Jerusalem Post.

"C'est de la science, et il n'y a pas de quoi avoir honte", a déclaré Al-Sohel dans l'interview, dont une partie a été postée sur Twitter par le Middle East Media Research Institute.

Elle a également affirmé que les «aliments amers» augmentaient la masculinité et laissait entendre qu'ils pouvaient aider à éviter l’h*o*m*o*s*e*x*u*a*l*i*t*é*.

Les activités de même s*e*x*e sont actuellement criminalisées au Koweït et peuvent entraîner une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six ans. Le pays a également une loi visant les personnes t*r*a**n*s**g*e*n*r*e*s* qui interdit «d'imiter l'apparence d'un membre du s*e*x*e* opposé», qui peut entraîner une amende et une peine de prison si condamné.

Les commentaires d’Al-Sohel ont été sévèrement critiqués par les défenseurs des LGBTQ en Occident.