Mort d'Elisa Pilarski : Curtis aurait participé à des concours de chiens mordants

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Selon BFMTV, la jeune femme pourrait avoir été mordue par son chien plusieurs mois avant sa mort. Celui-ci aurait d'ailleurs participé à des concours de chiens mordants.

Trois mois après le drame, les circonstances de la mort d'Élisa Pilarski restent troubles. Seule certitude : la jeune femme de 29 ans, qui promenait son chien en forêt de Retz, a succombé à une hémorragie consécutive à plusieurs morsures" d'un ou plusieurs chiens, alors qu'une chasse à courre était organisée parallèlement. Mais les enquêteurs s'interrogent tout particulièrement sur la dangerosité de Curtis, le chien de la victime, à la faveur d'éléments troublants.

Selon BFMTV, l'animal présentait en effet des signes de dangerosité. La justice croit savoir qu'il a participé à des concours de chiens mordants aux Pays-Bas, au cours desquels les chiens réalisent des exercices d'obéissance mais aussi de mordant. L'entourage du couple récuse cette information, évoquant de simples concours de sauts en Belgique.

Le chien aurait également infligé une "morsure importante" à Elisa Pilarski "en mai 2019", affirme une source judiciaire à l'AFP. Selon BFMTV, un collègue du compagnon de la jeune femme affirme avoir vu en juillet 2019 une photo de la main blessée d'Elisa Pilarski. Son compagnon, Christophe Ellul, évoque une morsure de chat ayant provoqué une infection, suffisamment importante pour se rendre à l'hôpital. Cette hypothèse est jugée peu convaincante, glissent à BFMTV plusieurs sources proches du dossier.



Pour étayer son affirmation, Christophe Ellul a publié jeudi soir sur Facebook un document médical en date du 17 mai 2009, qui évoque un "phlegmon du majeur de la main droite suite à une morsure de chat survenue il y a 72 heures". Dans un message, il fustige des "déclarations mensongères". "Mobilisons-nous pour faire entendre la voix de Curtis également. Que ses droits soient respectés. Il est en train de pourrir dans un box, seul, dans une structure absolument pas adaptée, c'est le cauchemar. Ils vont le rendre fou", écrit-il.

Les analyses ADN auront lieu

Curtis aurait enfin mordu plusieurs personnes après la mort d'Elisa Pilarski : Christophe Ellul, puis une bénévole d'un refuge dans lequel il a été admis en novembre. "S'il avait été pris en charge correctement, il n y aurait jamais eu de morsure sur cette bénévole", estime le compagnon de la victime.