Malgré les interdictions, l'atroce Festival de la viande de chien a bien lieu

Au milieu de la crise COVID-19, le festival annuel de la viande de chien dans la ville continentale de Yulin, se poursuit cette année.

Il a commencé le 21 juin et se poursuivra jusqu'au 30 juin. La pandémie a mis en lumière des viandes inhabituelles et des conditions de marché insalubres en Chine.

Pour beaucoup en Chine et à l'extérieur, l'abattage, la boucherie et la vente de chiens en Chine sont non seulement décevants mais aussi risqués. L'Organisation mondiale de la santé a averti que le commerce des chiens propage la rage et augmente le risque de choléra.

L'épidémie du nouveau coronavirus a commencé à la fin de l'année dernière à Wuhan et serait originaire de chauves-souris en fer à cheval avant de passer chez l'homme via une espèce intermédiaire sur un marché.

À la suite de la pandémie, le gouvernement chinois a interdit le commerce d'animaux sauvages. Le ministère de l’Agriculture a publié des directives stipulant que les chiens doivent être classés comme compagnons et non comme bétail, car la liste des animaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ne comprend pas les chiens.

En février, la Chine a interdit la vente et la consommation d'animaux sauvages tels que les chauves-souris et les serpents. Elle envisage de nouvelles lois pour interdire le commerce des espèces sauvages et protéger les animaux de compagnie.

En avril, deux villes de la province méridionale de Guangdong - Shenzhen et Zhuhai - ont totalement interdit la vente de viande de chien. Cependant, les restaurants spécialisés dans la viande de chien fonctionnent toujours à Oulan et dans la province voisine du Guangxi même si le commerce est moins vif qu'auparavant.