De plus en plus de françaises laissent tomber le soutien-gorge

Le mouvement « no-bra » a connu un succès pendant le confinement, le nombre de femmes à se libérer du soutien-gorge a augmenté et le déconfinement en a poussé certaines à ne pas changer leurs habitudes, selon un sondage Ifop.


Popularisé pendant le confinement, le « no bra » prenait déjà une certaine ampleur avant l’arrivée de l’épidémie sur le territoire. En France et dans certains pays anglo-saxons, les adeptes du « sans soutiens-gorge » ont vécu le confinement comme une libération et ne comptent pas revenir sur leurs nouvelles habitudes vestimentaires.

La tendance du « no bra » a été analysée dans un sondage Ifop, réalisé grâce à un questionnaire auto-administré en ligne du 9 au 12 juin 2020, auprès d’un échantillon de 3 018 personnes représentatives de la population âgée de 18 ans et plus, résidant en France métropolitaine.


7 % des Françaises ne portent plus de soutien-gorge depuis le confinement

Selon le sondage Ifop, après le confinement, 7 % des Françaises ne portent plus ou presque de soutien-gorge, contre 3 % avant le confinement. Chez les moins de 25 ans, en juillet 2020, cette proportion est encore plus importante, avec 18 % des femmes interrogées qui n’en portent pas ou presque depuis la fin du confinement, contre 4 % avant celui-ci. Dans cette tranche d’âge, ce chiffre est presque le même que pendant le confinement (20 %). Cette pratique du « no bra » aurait donc un effet générationnel.


Une question générationnelle

Parmi les Françaises qui ne portent jamais ou presque de soutien-gorge, les moins de 25 ans sont les plus nombreuses (18 %), suivies des 50-64 ans qui sont 8 % à ne plus en porter ou presque. Les étudiantes sont près de 15 % à avoir laissé tomber celui-ci, contre 4 % des salariées.